Dre Angela Silveira

R5 santé publique et médecine préventive – Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health – London School of Hygiene and Tropical Medicine – University of Saskatchewan

résident/résidente seniorsanté publique et médecine préventive Johns Hopkins Bloomberg School of Public HealthLondon School of Hygiene and Tropical MedicineUniversity of Saskatchewan

juillet 2024

À propos de moi

Bonjour ! Je m’appelle Angela Silveira, je suis une résidente de cinquième année en santé publique et médecine préventive au Collège de médecine à l’Université de la Saskatchewan/Saskatchewan Health Authority à Saskatoon. Je suis originaire de Mississauga, j’ai obtenu ma maîtrise en santé publique à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health. Je suis également titulaire d’un diplôme en médecine et hygiène tropicales de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Je travaille actuellement pour obtenir mon statut de membre du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, division de la certification en médecine (FRCPC), que j’ai hâte d’obtenir dans un avenir proche.

Pourquoi j’ai choisi santé publique et médecine préventive

En tant qu’immigrante de première génération au Canada, j’ai voyagé, travaillé et étudié à différents endroits dans le monde. Lors de ces expériences, j’ai appris à aimer qu’une partie des soins aux patients implique de trouver et corriger la cause principale d’un problème afin de parvenir à des solutions durables.

Ce qui m’a vraiment attiré vers la santé publique et la médecine préventive est la capacité de faire la différence pour de grands groupes de personnes, non seulement pour des individus. En santé publique, nous mettons l’accent sur la prévention des problèmes avant qu’ils n’apparaissent, et cela implique souvent de changer la façon dont les choses fonctionnent à un niveau plus élevé, comme des politiques.
J’ai choisi le domaine de la santé publique et la médecine préventive parce que:

  • C’est un domaine excitant, il y a toujours de nouvelles maladies émergentes, créant de nouvelles politiques et le besoin de surveiller les tendances actuelles.
  • Les choix que nous faisons peuvent avoir un impact important sur plusieurs personnes, ce qui peut mener à des changements sur la façon dont nous faisons les choses.
  • Cette spécialité fonctionne de façon particulière : nous pouvons aider des individus, des communautés, des provinces et avoir un impact au niveau national et mondial.

Vie clinique

Quels types de stages sont-ils requis dans votre programme?

Nos stages principaux couvrent toute une série de domaines critiques. Ces engagements inclus :

  • Les maladies contagieuses — ce qui implique la gestion des épidémies, le suivi de maladies à déclaration obligatoire, la planification de vaccins, et évaluer des infections émergentes.
  • La santé environnementale — nous abordons des sujets comme la qualité de l’air, les impacts des événements météorologiques extrêmes, comme les feux de forêt et nous effectuons des contrôles dans des établissements comme des piscines, des salons de tatouage et des restaurants.
  • La promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques — aborder des problèmes comme des blessures, favoriser un environnement sain et mettre en place des stratégies de réduction des risques liés à la mauvaise utilisation de substances.
  • Le stage de politique en santé publique – nous donne les compétences nécessaires pour influencer les politiques du gouvernement, des soins de santé et des organisations communautaires.

Nous avons également un stage centré sur la gestion et l’administration. Ceci englobe la planification de budget, la gestion des ressources humaines et la collaboration avec les conseils de santé afin d’assurer la gouvernance efficace.

En plus de ces stages obligatoires, il y a de la place pour des stages à option. Ces stages nous permettent d’explorer divers domaines comme la médecine du travail, la toxicomanie, la médecine des voyages et la santé autochtone.

Quelles caractéristiques de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre domaine?

Trois caractéristiques sont essentielles en santé publique et médecine préventive :

  • La créativité et l’esprit de pionnier: Je suis constamment motivée par les méthodes imaginatives, parfois originales, employées pour aborder des défis uniquement complexes. Souvent, ces approches doivent être élaborées dans des délais serrés et avec un nombre limité de ressources, tout en naviguant les complexités du terrain social et politique.
  • Dévouement envers la revendication: Opérant sur une plus grande échelle, vous possédez la capacité de former des bouleversements sismiques. Cependant, ce parcours peut être graduel, où les fruits de vos efforts ne sont pas immédiatement visibles. C’est un privilège pour moi de collaborer avec des pairs qui démontrent un engagement inébranlable envers les systèmes de soins de santé et les communautés marginalisées. Leur persévérance et leur détermination à faire avancer ce travail essentiel sont une source d’inspiration pour moi.

Quels sont les meilleurs aspects de votre résidence?

Ce que je trouve le plus fascinant dans la spécialité de la santé publique est la capacité de voir la médecine à travers une lentille sociale et non seulement une lentille individuelle.
Plusieurs défis sanitaires, comme les maladies contagieuses, les enjeux de la petite enfance et les problèmes de santé mentale, proviennent de nos interactions au sein de nos contextes sociétaux et communautaires. La santé publique, avec son approche axée sur la population, me donne les moyens d’affronter ces dynamiques interconnectées de façon que la médecine clinique ne peut pas offrir. Dans un milieu clinique, je suis limitée à traiter un seul patient à la fois, mais en santé publique, je peux intervenir sur une plus grande échelle.

Un autre aspect intéressant de la santé publique est la prédominance des rôles salariés pour les diplômés. Ces postes sont souvent accompagnés d’avantages sociaux supplémentaires, incluant des jours de vacances payés, des congés de maladie et des régimes de retraite. J’ai aussi oublié de mentionner que l’équilibre travail/vie personnelle est très flexible.

Quels sont les meilleurs aspects de votre surspécialité?

En tant que résidente R-1, la rotation à travers les programmes cliniques signifie que vous êtes un résident hors service pendant toute l’année et que vous commencez un nouveau bloc/programme toutes les quatre semaines. La dynamique de cela peut être épuisante. J’anticipe donc le vendredi matin où je connecte avec mon programme, mes collègues et les membres du corps professoral. Nos conversations en tant que groupe sont enrichissantes, interactives et informatives. À la fin de chaque demi-journée académique, je me sens recentrée.

Quels sont les plus grands défis de votre résidence?

Un défi auquel je fais face tous les jours est la grande quantité de connaissances requise en santé publique. Ces compétences fondamentales de la spécialité variant de la compréhension clinique des maladies et des facteurs de risques à l’élaboration de cas d’affaires, la mise en place de politiques et la supervision des équipes de santé. Maintenir ces habiletés essentielles au sein du domaine du travail en santé publique me maintient constamment engagée.

De plus, en considérant la nature principalement non clinique de cette spécialité, choisir une bourse d’études en milieu clinique offre une avenue viable pour maintenir mes compétences cliniques. Cependant, il est important de reconnaître que cette période de formation supplémentaire est une période ajoutée à une résidence qui dure déjà cinq ans.

Quelle question vous pose-t-on le plus souvent au sujet de votre résidence?

« La santé publique et la médecine préventive sont-elles une spécialité médicale ? »

Absolument. La santé publique et la médecine préventive sont en effet une spécialité médicale. Je rencontre souvent des étudiants en médecine qui sont surpris d’apprendre que je suis un médecin en santé publique et médecine préventive, car il se peut qu’ils ne sussent pas qu’il s’agisse d’une spécialité distincte de cinq et agréée par le Collège royal.

Il est important de souligner que nous sommes une spécialité médicale, même si elle est relativement petite. En tant que médecins, notre principale préoccupation est de soigner les populations plutôt que les patients individuels.

Je suis constamment motivée par les méthodes imaginatives, parfois originales, employées pour aborder des défis uniquement complexes.»

Pouvez-vous décrire votre transition de l’externat à la résidence?

La transition d’une résidente junior à une résidente séniore à l’Université de la Saskatchewan est harmonieuse. Pendant la phase initiale de résidence junior au département de santé communautaire et épidémiologie, étroitement lié à notre programme de santé publique et médecine préventive, la majorité de nos résidents poursuit des études de maîtrise en santé publique. En particulier, une portion importante des membres de la faculté dans ce département sont des experts en santé publique et médecine préventive, donnant du soutien précieux afin de faciliter la transition. Alors qu’un résident passe à la résidence séniore, l’objectif principal est centré sur les stages spécialisés en santé publique. Alors que ces derniers commencent par un niveau de surveillance étroite lors des premiers mois, les résidents obtiennent graduellement plus d’autonomie et prennent confiance alors que leurs responsabilités et leurs compétences s’élargissent. Ce développement est particulièrement évident lors des semaines de garde.

Pouvez-vous décrire votre transition de résident junior à résident senior ou fellow?

Au Canada, notre spécialité maintient une communauté très étroite, avec la plupart d’entre nous se connaissant les uns les autres de façon professionnelle ou personnelle. Pour du réseautage efficace, les contacts et les connexions directs dans le domaine se sont avérés être les moyens efficaces. Médecins de santé publique du Canada offre une adhésion gratuite aux résidents, une ressource précieuse pour établir des connexions et explorer des perspectives de stages ou d’emploi. Ces adhésions servent de portail vers un plus grand réseau dans notre domaine.

Quels sont vos projets futurs pour la pratique médicale?

Après ma résidence, je vais probablement explorer des options de bourses ou chercher des occasions d’emploi. Dans le domaine de la santé publique, une portion importante des postes disponibles sont pour des médecins hygiénistes au sein d’unités de santé. En ce moment, le marché du travail en santé publique pose certains défis, mais ce paysage évolue progressivement. Dans les années à venir, on s’attend à voir un déplacement alors que plusieurs médecins en santé publique sont destinés à prendre leur retraite.

En raison de la taille relativement modeste de la communauté des médecins en santé publique, de l’orientation professionnelle et des ressources précieuses sont souvent obtenues par l’entremise du mentorat, à l’intérieur de mon programme de résidence et de la part de professionnels dans le domaine plus large de la santé publique.

Vie non clinique

Quels sont vos intérêts professionnels autres que cliniques?

Au-delà de mon implication en santé publique et médecine préventive, je participe activement à la revendication au nom des médecins résidents au niveau provincial et national. J’occupe actuellement le poste de coprésidente du conseil des résidents de Médecins de santé publique du Canada. De plus, je contribue en tant que chef de programme pour Médecins résidents de la Saskatchewan. En particulier, j’ai pris l’initiative pour créer et lancer une plateforme de mentorat conçue pour les étudiants en médecine et les résidents désirant explorer le domaine de la santé publique.

Sur une plus large échelle, je suis un membre du conseil d’administration pour des réseaux mondiaux prestigieux, incluant le American College of Preventive Medicine et le Global Alumni Network pour l’Université Johns Hopkins.

Mes préférences de recherche comprennent :

  • La santé humanitaire, surtout l’accent sur la santé des réfugiés et les immigrés.
  • La santé et la sécurité au travail dans des milieux de travail.
  • Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au sein des groupes vulnérables.
  • La promotion du bien-être des résidents et l’amélioration du curriculum en enseignement médical, avec un accent particulier sur les diplômés internationaux en médecine (DIM).

Décrivez votre équilibre entre le travail et la vie personnelle?

Un des facteurs principaux qui influencent mon choix de la santé publique et médecine préventive est l’équilibre formidable du travail et de la vie personnelle et la flexibilité remarquable que la spécialité offre. Mes stages actuels m’accordent un degré d’indépendance remarquable avec des superviseurs qui accommodent facilement des engagements personnels comme des rendez-vous chez le médecin ou le dentiste, selon les besoins.

Mon directeur de programme m’aide vraiment à cultiver mes intérêts afin qu’ils s’alignent avec les compétences de base en santé publique et pour inclure des activités de bien-être comme des retraites, des dîners et même des barbecues pour les résidents.

Mon horaire me permet également de passer du temps de qualité avec ma famille et de me livrer à des activités personnelles, incluant

  • La pratique de la méditation et du yoga, avec un match de tennis occasionnel.
  • L’exploration de mon penchant pour la musique à travers différents instruments.
  • Passer du temps avec des amis en prenant un café ou en faisant des randonnées pédestres avec eux.
  • Vivre des aventures à couper le souffle des descentes en eaux vives ou l’escalade de montagnes.
Avertissement : Ces profils de spécialité illustrent quelques facettes de la vie de certains résidents/médecins en particulier et présentent leurs perspectives personnelles sur les défis, les possibilités et les avantages de la spécialité qu’ils ont choisie. Ces points de vue ne sont pas nécessairement ceux de tous les résidents, puisqu’il existe une très grande diversité dans les modes de vie, les expériences et les intérêts chez les résidents de chaque spécialité.