Dr Tariq Esmail

R2 Anesthésiologie – University of Toronto

résident-résidenteanesthésiologie University of Toronto

avril 2017

À propos de moi

Je m’appelle Tariq Esmail et je suis en deuxième année de résidence (R2) à l’Hôpital Mount Sinai de Toronto. J’ai obtenu mon diplôme de médecine à l’Université Western et mes diplômes de M.B., B.A.O. et B.Ch. à l’Université nationale de l’Irlande, à Galway. Je suis natif de Burlington (Ontario).

Au début de mes études, j’étais attiré par la salle d’opération. J’aime la précision de la chirurgie, l’efficacité de la salle d’opération et les défis que présentent les patients en chirurgie. Pendant que je suivais un stage optionnel en anesthésie, j’ai aimé le sentiment d’être « dans le siège du conducteur ». L’anesthésie me permet de prodiguer des soins à tous les gens, à tous les stades de leur vie. Élaborer un plan qui permet au patient de traverser une chirurgie en toute sécurité est intellectuellement stimulant et il y a une composante procédurale à ce travail, qui me plaît aussi. En anesthésiologie, nous travaillons continuellement au développement et au maintien des compétences nécessaires pour répondre avec confiance aux situations d’urgence, ce à quoi je m’efforce toujours.

Vie clinique

En quoi consiste une journée typique de tâches cliniques?

L’hôpital établit mon horaire; il y a différents modèles d’horaires de garde, des tâches quotidiennes particulières et des deuxièmes gardes ou gardes de soir. Typiquement, ma journée ressemble à ceci :

Chaque jour, les cas touchent à une variété de spécialités et de surspécialités en anesthésie, et ils varient aussi en fonction du site hospitalier. À mesure que j’acquiers de l’expérience et des connaissances, je gagne en confiance et on me donne plus de responsabilités.

Quels types de stages cliniques sont requis dans votre programme?

En première année, nous avons des stages en anesthésie, en médecine (UEC), en chirurgie (générale et une surspécialité de notre choix), en obstétrique, en médecine d’urgence, en médecine d’urgence pédiatrique et deux stages optionnels.

Par la suite, le Collège royal exige 12 à 18 mois en anesthésie chez les adultes et des stages de 6 mois chacun en anesthésie pédiatrique, USI, stages hors-programme (médecine respiratoire, cardiologie, USC, consultation médicale, etc.), surspécialités liées à l’anesthésie (douleur chronique, anesthésie régionale, anesthésie communautaire, etc.). Nous pouvons aussi consacrer jusqu’à six mois à la recherche universitaire ou scientifique.

Ces exigences changeront lorsque le programme des « Compétences par conception » entrera en vigueur. Le site Web du Collège royal fournit les informations les plus récentes à ce sujet.

Quelles caractéristiques de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre domaine?

Être sociable et avoir de bonnes aptitudes de communication m’a beaucoup aidé à travailler au sein de différentes équipes et avec une variété de patients. Ma capacité à gérer simultanément une variété de tâches et de responsabilités a aussi été utile.

Quels sont les meilleurs aspects de votre résidence?

En général, ce que je préfère, c’est travailler avec les autres. J’ai l’occasion de travailler auprès de médecins membres du personnel ou consultants au quotidien. J’ai accès à de l’aide et à des conseils, tout en bénéficiant de la possibilité d’administrer moi-même les anesthésiques. J’aime travailler avec des gens qui atteignent à l’excellence dans leur domaine et apprendre auprès d’eux. Bon nombre de chirurgiens, de membres du personnel infirmier et d’anesthésiologistes avec lesquels je travaille chaque jour sont des chefs de file dans leur domaine.

Quels sont les plus grands défis de votre résidence?

Équilibrer les composantes de service et de formation, c’est le plus grand défi. En plus d’avoir un horaire de travail à temps plein, à l’extérieur de l’hôpital nous nous préparons chaque jour pour des cas particuliers. Il y a beaucoup de lecture et d’apprentissage à faire, en permanence. Gérer notre temps à l’extérieur de l’hôpital de façon efficace est un grand défi. Le corpus de connaissances à acquérir est immense. Appliquer ces connaissances au niveau d’un consultant (apprendre à penser comme un anesthésiste) est aussi un défi constant, c’est pourquoi le programme est d’une durée de cinq ans.

Quelle question vous pose-t-on le plus souvent au sujet de votre résidence?

Les gens veulent savoir ce que nous faisons pendant toute la journée au bloc opératoire! On pense souvent, à tort, que nous ne faisons qu’administrer les anesthésiques, c’est tout. Les profanes me demandent souvent ce que font les anesthésiologistes. Je me retrouve donc souvent à expliquer les divers rôles que jouent les anesthésiologistes dans un hôpital.

Pouvez-vous décrire votre transition de l’externat à la résidence?

L’externat est une période d’apprentissage exponentiel, en majorité par l’observation de la façon de faire les choses. Cela change radicalement une fois que vous avez la responsabilité de prendre les décisions comme médecin chargé d’un cas. C’est étrange au début de se faire appeler « docteur », particulièrement lorsqu’on a l’impression de ne pas encore savoir tout ce qu’il faudrait savoir. La faculté de médecine nous prépare en nous inculquant des connaissances, puis la résidence nous les fait mettre en pratique. Vous constatez la différence lorsque vos patients ne sont plus « standards » Vous êtes en première ligne, prenant les décisions et parlant aux familles. Le personnel est toujours disponible pour donner des conseils et répondre aux questions, mais dans l’ensemble, les attentes sont plus élevées.

Quels sont vos plans de pratique futurs?

Je suis encore au stade de planification de ma future pratique. On nous encourage généralement à faire un stage postdoctoral, peu importe que nous choisissions de pratiquer en milieu communautaire ou universitaire. Il existe un large éventail de possibilités de stages en postdoc et je suis encore en train de les explorer, au fur et à mesure de mes stages dans les diverses spécialités.

Vie non clinique

Quels sont vos intérêts autres que cliniques (activités de leadership ou de recherche, par exemple)?

Je m’intéresse beaucoup à l’intégration de la technologie et des plateformes de médias sociaux à la résidence. Je travaille en collaboration avec les personnes responsables de l’apprentissage en ligne dans notre département pour développer une plate-forme de partage d’information et de ressources à l’intention des résidents de notre programme. Je m’intéresse aussi à une variété de sujets dans le domaine de la recherche. Je concentre actuellement mes efforts sur ma médecine hyperbare et j’ai obtenu une bourse de recherche postdoctorale pour une proposition dans ce domaine. Je suis aussi le résident en chef de mon site hospitalier et j’aime assumer les responsabilités de leadership.

Décrivez votre équilibre entre le travail et la vie personnelle? Comment y arrivez-vous?

Je m’efforce consciemment d’entretenir des passe-temps et des intérêts en dehors du travail. Atteindre cet équilibre est un défi constant, mais il est nécessaire. Cela exige de la planification, une communication claire et une gestion du temps. Je priorise la forme physique, les activités de plein air et le temps passé à relaxer avec mes amis et ma famille. Je suis aussi chanceux de partager ma vie avec une personne formidable qui n’est pas dans le domaine médical, mais qui en comprend toutefois la réalité et qui me soutient dans tout cela.

Avertissement : Ces profils de spécialité illustrent quelques facettes de la vie de certains résidents/médecins en particulier et présentent leurs perspectives personnelles sur les défis, les possibilités et les avantages de la spécialité qu’ils ont choisie. Ces points de vue ne sont pas nécessairement ceux de tous les résidents, puisqu’il existe une très grande diversité dans les modes de vie, les expériences et les intérêts chez les résidents de chaque spécialité.