R4 médecine du travail – University of Alberta
boursiermédecine du travail University of Alberta
novembre 2018
À propos de moi
Je m’appelle Aditi Amin, je suis résidente en médecine du travail R4 à l’Université de l’Alberta. Je suis originaire de Calgary et j’ai complété ma première (R1) à troisième année (R3) en médecine interne à l’Université de l’Alberta. Mon doctorat en médecine est de l’Université de Calgary, mon Master en santé publique (MPH) de l’Université de la Colombie-Britannique, et j’ai un diplôme de baccalauréat en sciences, avec distinction (BSc. (Hons) et une licence (B.A) de l’Université Queen’s.
Pourquoi ai-je choisi la médecine du travail
J’ai découvert les cliniques de cette surspécialité complètement par hasard au cours de ma deuxième année en tant que résident en médecine interne (de base), et je suis si heureuse de l’avoir fait ! Par la suite, j’ai complété un cours sélectif en médecine du travail à l’Université de l’Alberta et un cours optionnel en médecine du travail à l’Université de Toronto qui ont confirmé mon intérêt de poursuivre la formation dans cette discipline en surspécialité.
J’aime la façon dont la médecine du travail associe la médecine clinique à la médecine universitaire (p. ex. la recherche), la santé publique et la médecine préventive, les réglementations et les directives.
Vie clinique
En quoi consiste une journée typique de travail clinique ?
Quels types de rotations sont requis dans votre programme ?
Les cours obligatoires (de deuxième cycle) : Toxicologie, hygiène industrielle (professionnelle), biostatistique et épidémiologie.
Rotations requises : Législation sur la santé au travail ; gestion des services de santé au travail ; ergonomie ; industrie ; et gouvernement (Commission des accidents du travail et/ou Département de la santé au travail).
Autre aspect clinique : Cliniques longitudinales de médecine du travail.
Recherche : dans le champ d’intérêt du résident (p. ex., amélioration de la qualité, éducation médicale, etc.) qui a trait à la médecine du travail.
Quels traits de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre secteur d’activité ?
Ce que j’aime vraiment dans cette sous-spécialité, c’est qu’elle me permet de combiner mon expérience en médecine interne/médecine clinique avec mon expérience/intérêt en santé publique dans divers milieux (p. ex., clinique, hôpital, gouvernement, secteur privé, etc.) J’aime aussi avoir une semaine de travail diversifiée qui peut comprendre des évaluations de patients/clients, l’examen de cas/rapports complexes, la préparation de documents, la conception et la distribution de matériel pédagogique pour divers utilisateurs finals et à un grand nombre de personnes.
Quels sont les meilleurs aspects de votre spécialité / surspécialité/ ?
En dehors des exigences de la formation, il existe une grande flexibilité pour adapter les rotations à vos domaines d’intérêt. Chaque surspécialiste en médecine du travail mène une carrière unique et je suis enthousiaste à l’idée de bâtir mon créneau personnel dans le domaine !
Quels sont les aspects les plus difficiles de votre spécialité / surspécialité ?
L’un des défis est d’acquérir de l’expérience dans de nombreux domaines qui ne font pas partie de notre formation médicale traditionnelle. Cela comprend des choses comme l’apprentissage de la législation sur les accidents du travail, l’interface avec le milieu des affaires et la compréhension des exigences médico-légales et des implications du travail que font les surspécialistes en médecine du travail. De plus, selon le climat économique et la restructuration des entreprises, il peut parfois être difficile d’assurer les rotations nécessaires dans le secteur.
Quelle est la question que l’on vous pose souvent au sujet de votre spécialité /surspécialité/domaine de compétence ciblée/programme d’acquisition de compétences avancées ?
« La médecine du travail ressemble-t-elle à l’ergothérapie ? » ou « Êtes-vous semblable à la santé et à la sécurité au travail ? » Les surspécialistes en médecine du travail travaillent en étroite collaboration avec les ergothérapeutes et les services de santé au travail. Le site Web des Spécialistes en médecine du travail du Canada http://www.omsoc.org donne un excellent aperçu de ce qui suit la surspécialité.
Pouvez-vous décrire la transition d’un résident junior à un résident senior ?
La transition de R2 (Résident Junior) vers R3 (Résident Senior/ principale) pendant ma formation en médecine interne (de base) a été une courbe d’apprentissage raide ! Ce qui m’a aidé à faciliter cette transition, c’est le soutien des membres de l’équipe (personnel soignant, étudiants en médecine, résidents juniors, professionnels paramédicaux, etc.) et l’encouragement de mes amis de troisième année (R3) en médecine interne (de base) traversant la même situation de transition.
La transition de la troisième année de médecine interne à la quatrième année de médecine du travail a été plus facile à faire. Quelques-uns de mes amis de médecine interne et moi avons une devise : « Une fois qu’on a survécu à la médecine senior, on peut survivre à tout ! »
Pouvez-vous décrire votre expérience avec le processus de rapprochement des surspécialités ? Quelles ressources vous ont été utiles à cet égard (p. ex. choisir des cours optionnels) ?
Mon expérience du processus de rapprochement des surspécialités était relativement simple. Le programme de médecine interne (de base) de l’Université de l’Alberta prévoit beaucoup de périodes sélectives et facultatives avant le jumelage des spécialités, ce qui est très utile. En ce qui concerne le choix des cours à option, les directeurs des programmes de médecine du travail de l’Université de l’Alberta et de l’Université de Toronto m’ont beaucoup aidé à façonner des expériences uniques..
Allez-vous poursuivre votre formation ou chercher un emploi ? De quelles ressources disposez-vous pour la planification future ?
Je chercherai probablement un emploi lorsque j’aurai terminé ma résidence de surspécialité en médecine du travail. Les ressources pour la planification future vont du directeur de programme aux précepteurs en rotation et aux opportunités de réseautage en rotation ou lors de conférences.
Vie non clinique
Quels sont vos intérêts universitaires (p. ex. activités de leadership, recherche) ?
Leadership : Je participe actuellement à des initiatives de leadership axées sur le mieux-être et la résilience des résidents et des médecins par l’entremise de comités – travail à l’Université de l’Alberta et avec les médecins résidents du Canada.
Recherche : Mes domaines de recherche actuels sont l’amélioration de la qualité et l’éducation médicale.
À quoi correspond votre équilibre travail-vie personnelle et comment y parvenez-vous ?
Intérêts/ passe-temps : J’aime les activités de plein air en été (p. ex. la randonnée pédestre) et en hiver (p. ex. le ski alpin et de fond) avec ma famille et mes amis. J’aime aussi voyager avec ma famille et mes amis à chaque occasion qui se présente ! Je commence récemment à renouer avec mes passions pour les arts de la scène (p. ex. le piano et le chant) qui ont dû être reléguées au second plan pendant ma formation médicale, en plus de lire et d’écrire sur des sujets en dehors du contexte médical, durant mon temps libre.
Relations : mon mari et ma famille m’ont apporté un soutien incroyable et m’ont gardée motivée tout au long de mon séjour en résidence. J’ai aussi un bon groupe d’amis, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du secteur médical, qui m’aident aussi à garder les pieds sur terre. Ils sont une merveilleuse source d’inspiration et d’encouragement.
Stratégies de résistance : Je travaille à intégrer la prise de conscience et à réintégrer plus d’activité physique pour un meilleur équilibre entre le travail et la vie personnelle.