Dr Tom McLaughlin

R3 pédiatrie – University of Toronto

résident-résidenterésident/résidente seniorpédiatrie University of Toronto

décembre 2015

À propos de moi

Bonjour! Je m’appelle Tom McLaughlin et je suis en troisième année de résidence (R3) en pédiatrie à l’Université de Toronto. Je suis natif du village de Lions Bay (C.-B.) et avant d’entrer à la faculté de médecine de l’Université de Toronto, j’ai complété un baccalauréat spécialisé en biophysique à l’Université de la Colombie-Britannique.

La pédiatrie est une spécialité formidable. Les pédiatres aident les enfants à traverser certains des moments de leur vie les plus significatifs et où ils sont les plus vulnérables : la naissance, la maladie, la croissance, le développement et la transition vers l’âge adulte. C’est une spécialité qui permet au médecin d’avoir un impact considérable sur la vie des jeunes et comme nos patients sont des enfants, nous pouvons aussi nous amuser un peu en même temps.

Vie clinique

En quoi consiste une journée typique de tâches cliniques?

En R3, les résidents de mon programme jouent un rôle de leadership au sein des équipes qui soignent les enfants au service de pédiatrie. En plus de prodiguer des soins directement aux patients, nous organisons une équipe de 2 à 4 résidents juniors et de 2 à 3 étudiants en médecine; nos responsabilités de leadership consistent entre autres en enseignement technique, didactique et au chevet du patient, et à nous assurer que chacun est bien soutenu dans son travail.

Quels types de stages cliniques sont requis dans votre programme?

Selon les Objectifs 2008 de la formation en pédiatrie du Collège Royal : « Le résident aura à son acquis un certain degré d’expérience du tronc commun en pédiatrie générale et dans plusieurs surspécialités de la pédiatrie, dans des milieux ambulatoires et hospitaliers. La formation du tronc commun en pédiatrie doit obligatoirement comprendre des stages en soins intensifs et en suivi pédiatriques, urgence pédiatrique, néonatologie, pédiatrie du développement et du comportement. »

Il n’y a que quelques stages hors-programme en pédiatrie, ce qui signifie que presque tous nos stages sont en pédiatrie ou dans l’une de ses diverses surspécialités.

Quelles caractéristiques de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre domaine?

La pédiatrie exige beaucoup de flexibilité et de ténacité. Souvent, la maladie ne se présente pas de façon évidente chez les enfants et parfois, ils ne collaborent pas très bien lorsqu’ils racontent leur histoire ou qu’ils doivent subir un examen physique. J’ai parfois dû réexaminer des enfants une demi-douzaine de fois afin de réussir à bien écouter leurs poumons. Il faut décidément faire preuve de souplesse et être vif d’esprit en pédiatrie!

Quels sont les meilleurs aspects de votre résidence?

Ce que je préfère en pédiatrie c’est de pouvoir pratiquer des accouchements et aider des bébés nouveau-nés pendant les premières minutes de leur vie. La naissance est un moment très privilégié, mais c’est aussi l’un des plus risqués et les nouveau-nés ont souvent besoin d’aide médicale. La plupart des bébés répondent très bien à l’aide même minimale d’un pédiatre, et il est très valorisant de les voir s’épanouir.

De la même façon, les enfants plus vieux répondent habituellement très bien avec peu d’intervention médicale. La grande majorité des enfants malades vont aller mieux et il est tellement gratifiant de les aider à se sentir mieux.

Quels sont les plus grands défis de votre résidence?

Les meilleurs moments de la pédiatrie sont probablement les meilleurs de toute la médecine, mais ses pires moments sont probablement les pires de toute la médecine. On s’attend à ce que les enfants guérissent lorsqu’ils sont malades. Lorsque cela ne se produit pas, c’est extrêmement difficile pour les patients, leur famille et les professionnels de la santé. Soigner un enfant atteint d’une maladie grave et le voir mourir est l’une des expériences les plus difficiles en médecine.

Quelle question vous pose-t-on le plus souvent au sujet de votre résidence?

« Est-ce qu’il arrive qu’un patient fasse pipi sur toi? » En un mot, oui.

Pouvez-vous décrire votre transition de l’externat à la résidence?

La transition de l’externat à la résidence implique généralement plus de responsabilités – et plus de temps passé au travail. Contrairement aux stagiaires, les résidents fonctionnent souvent de façon relativement indépendante, particulièrement pendant les quarts de nuit. Apprendre à gérer cette nouvelle indépendance et savoir quand demander l’aide de collègues plus expérimentés est l’un des aspects les plus importants de la transition à la résidence.

Quels sont vos plans de pratique futurs?

Je m’intéresse un peu à tout, alors j’aimerais poursuivre en pédiatrie générale. Un pédiatre généraliste consacre une partie de son temps à pratiquer des accouchements, une partie à gérer les patients hospitalisés et une partie en clinique. C’est une bonne variété d’activités cliniques qui permet le maintien et le développement de nos compétences.

Comment sont vos collègues résidents, et comment interagissez-vous?

Je n’aurais pu souhaiter avoir un meilleur groupe de collègues résidents! Je suis chanceux d’avoir un groupe aussi formidable de collègues brillants, engagés et qui se soutiennent les uns les autres. En plus de nous soutenir mutuellement en contexte clinique (par exemple, si un cas me laisse perplexe, je demande souvent leur avis à mes collègues résidents), nous nous soutenons aussi à travers les hauts et les bas de la résidence.

Vie non clinique

Quels sont vos intérêts autres que cliniques (activités de leadership ou de recherche, par exemple)?

Je m’intéresse beaucoup à la formation au leadership dans le domaine de la médecine. Je consacre donc beaucoup de mes temps libres au bénévolat – auprès de Médecins résidents du Canada (MRC) par exemple. Une bonne part de l’expérience de chaque résident est définie par les politiques nationales ou provinciales en matière de santé et d’éducation – j’aime beaucoup aider à améliorer la vie de mes collègues résidents et contribuer à améliorer le système de santé. Je m’intéresse aussi à l’amélioration de la qualité et je travaille à un projet de recherche qui vise à réduire la durée de l’hospitalisation en pédiatrie à l’Hôpital pour enfants malades de Toronto.

Décrivez votre équilibre entre le travail et la vie personnelle? Comment y arrivez-vous?

La résidence est chargée, mais je fais de mon mieux pour prendre du temps pour moi. J’aime le jogging et cuisiner et j’essaie de voyager dans un endroit amusant au moins une fois par année. J’ai de la famille et des amis partout dans le monde et pendant ma résidence, j’ai pu me rendre en Chine, en Australie, en Amérique Centrale et dans plusieurs villes des États-Unis.

Avertissement : Ces profils de spécialité illustrent quelques facettes de la vie de certains résidents/médecins en particulier et présentent leurs perspectives personnelles sur les défis, les possibilités et les avantages de la spécialité qu’ils ont choisie. Ces points de vue ne sont pas nécessairement ceux de tous les résidents, puisqu’il existe une très grande diversité dans les modes de vie, les expériences et les intérêts chez les résidents de chaque spécialité.