R3 chirurgie générale – McMaster University
résident-résidenterésident/résidente seniorchirurgie générale McMaster University
mars 2016
À propos de moi
Je m’appelle Sherman Wong. Je suis en troisième année de résidence (R3) en chirurgie générale à l’Université McMaster de Hamilton (Ontario). Je suis originaire de Scarborough (Ontario) et j’ai obtenu mon diplôme de médecine à l’Université McMaster. Avant d’entreprendre des études en médecine, j’étais ingénieur en matériel informatique, spécialisé en matériel vidéo pour les téléphones intelligents et les tablettes. J’ai un baccalauréat ès sciences appliquées avec spécialisation en génie informatique et mineure en Allemand.
Au début de mes études de médecine, j’étais convaincu que j’allais me spécialiser en médecine interne. Pendant mon externat, j’ai fait un court stage en chirurgie générale afin d’exclure la chirurgie une fois pour toutes, mais à la fin de ces deux semaines, j’étais conquis!
J’ai choisi la chirurgie générale pour l’ampleur des connaissances et des compétences qu’elle exige. Elle donne au quotidien l’occasion de voir presque toutes les facettes de la pratique médicale. La chirurgie générale est l’une des spécialités chirurgicales les plus « médicales » et nous sommes souvent exposés à la médecine en service hospitalier et à la gastroentérologie. En tant que traumatologues, nous aidons des patients gravement malades et notre spécialité est l’une de celles qui se trouvent à la base de la médecine de soins critiques. Nous sommes aussi des spécialistes du cancer et, enfin, des chirurgiens, utilisant nos compétences techniques tant en salle d’opération qu’à l’extérieur de celle-ci.
Vie clinique
En quoi consiste une journée typique de tâches cliniques?
Quels types de stages cliniques sont requis dans votre programme?
En chirurgie générale, la R1 est consacrée à une combinaison de stages en chirurgie générale fondamentale et de stages hors programme tels qu’en médecine interne, en médecine d’urgence, en urologie, en orthopédie et en chirurgie plastique. Des stages en endoscopie et en soins intensifs sont aussi requis pendant la résidence junior (R1, R2).
Pendant les dernières années (R3, R4, R5), notre temps est réparti entre la chirurgie générale fondamentale en centre universitaire, la chirurgie générale communautaire en sites externes et la chirurgie générale de surspécialité (par exemple : la chirurgie thoracique, vasculaire, hépatobiliaire, oncologique et colorectale).
Quelles caractéristiques de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre domaine?
De bonnes compétences de gestion du temps ont été très utiles. En chirurgie générale, les journées peuvent être très occupées, mais être organisé et efficace avec mon temps m’aide à garder les choses bien en main. Équilibrer les exigences du travail clinique, de la recherche et de la vie personnelle peut être un défi, et la gestion du temps à l’extérieur du travail est toute aussi importante.
Quels sont les meilleurs aspects de votre résidence?
J’aime vraiment travailler avec les autres résidents du programme de chirurgie générale. Mes collègues résidents sont une grande source de soutien et d’encouragement et nous nous aidons souvent mutuellement à surmonter les situations difficiles.
J’aime aussi beaucoup la variété des choses que je fais. Cela va au-delà des compétences techniques en salle d’opération : j’aime aussi parler avec les patients hospitalisés, voir les patients en consultation externe et réanimer les patients instables, victimes de traumatismes. Chaque jour peut être très différent, ce qui rend les choses intéressantes.
Quels sont les plus grands défis de votre résidence?
Les longues heures et la concentration soutenue peuvent être épuisantes, et il peut être difficile d’atteindre un bon équilibre entre le travail et la vie personnelle. Pouvoir compter sur mes collègues résidents a rendu les périodes difficiles plus faciles à gérer. Notre soutien mutuel facilite la possibilité de prendre une soirée de congé tout en ayant la certitude que les patients seront bien soignés.
Quelle question vous pose-t-on le plus souvent au sujet de votre résidence?
Les heures! Notre spécialité a mauvaise réputation, mais mon programme prévoit un nombre d’heures raisonnables en clinique. J’arrive à consacrer du temps à la recherche, aux organisations de résidents, telles que Médecins résidents du Canada (MRC) et l’Association professionnelle des médecins résidents de l’Ontario (PARO), et à l’enseignement. Je réussis aussi à garder le contact avec ma famille et mes amis, mais mon horaire chargé signifie que je dois faire un effort particulier pour les voir.
Pouvez-vous décrire votre transition de l’externat à la résidence?
La transition à la résidence a été un peu intimidante, et je suis certain que la plupart des autres résidents ont vécu la même chose. Les attentes relatives à nos connaissances médicales et à nos compétences techniques sont plus élevées et en tant que résident junior, il y a eu des situations où j’ai dû demander de l’aide pour résoudre un problème, car je n’avais tout simplement pas les compétences requises.
Cela dit, je trouve que lorsque nous sommes de garde, nous sommes bien soutenus par les résidents seniors en chirurgie générale. Leur soutien a facilité d’autant plus la transition à la résidence – et ils m’ont vraiment appris à être un résident efficace. Maintenant que je suis en transition vers un rôle plus senior, je m’efforce d’être d’un aussi bon soutien que mes modèles l’ont été envers moi.
Quels sont vos plans de pratique futurs?
La chirurgie générale ouvre la porte à n’importe quel modèle de pratique, du chirurgien dans un hôpital éloigné, en milieu rural, au surspécialiste en hôpital universitaire. Pour le moment, et si l’occasion se présente, j’espère pratiquer dans une grande communauté. Mes travaux de recherche m’ont permis de m’intéresser davantage à divers domaines d’étude, alors je n’ai pas entièrement écarté la possibilité d’une pratique en milieu universitaire. J’essaie encore de déterminer exactement ce que j’aimerais faire.
Comment sont vos collègues résidents, et comment interagissez-vous?
Mes corésidents sont le point fort de mon programme. J’aime les résidents en chirurgie générale à McMaster et je ne pourrais pas imaginer de meilleur groupe avec qui faire ma résidence. Il nous arrive souvent d’être stressés, fatigués ou incertains – et nous avons toujours pu compter les uns sur les autres. Dans un programme de résidence aussi chargé que le nôtre, avoir une bonne cohorte de résidents, cela aide vraiment beaucoup!
Vie non clinique
Quels sont vos intérêts autres que cliniques (activités de leadership ou de recherche, par exemple)?
Dans le cadre de ma résidence, je m’intéresse à l’amélioration des processus en chirurgie et je collabore actuellement à une étude locale randomisée. Je travaille aussi sur des projets en éducation interprofessionnelle et en santé mondiale qui sont en voie d’élaboration.
Je suis très actif en leadership des résidents auprès de PARO et de MRC, ce qui m’amène souvent à voyager à Ottawa et à Toronto pour participer à des réunions. Réussir à inclure ces activités dans mon horaire chargé de résident est un défi, mais avec un peu de jonglage, j’ai toujours trouvé le moyen d’y arriver.
Décrivez votre équilibre entre le travail et la vie personnelle? Comment y arrivez-vous?
À l’extérieur du travail, j’aime jouer au volley-ball et au squash et faire de la course à pied. Je consacre le reste de mon temps à garder le contact avec ma famille et mes amis. J’essaie aussi de cuisiner tous mes repas au lieu de manger au restaurant et à jusqu’à présent (à part quelques journées ici et là), j’ai réussi!
L’équilibre entre le travail et la vie personnelle sera toujours un défi en résidence. À part le travail clinique, il y aussi les exigences des études, de la recherche et de l’enseignement. J’ai atteint un équilibre qui me permet d’intégrer les activités de leadership qui me passionnent, tout en me gardant du temps pour relaxer, pour passer du temps avec mes amis et pour faire de l’exercice. C’est un défi, et il m’arrive à l’occasion de rater un événement. Mais en gardant intentionnellement du temps pour des activités non cliniques, je réussis à faire les choses que j’ai envie de faire.