Dr Michael Yan

R1 radio-oncologie – Queen’s University

résident-résidenteradio-oncologie Queen’s University

juin 2017

À propos de moi

Je m’appelle Michael Yan et je suis en première année de résidence (R1) en radio-oncologie à l’Université Queen’s.

Je suis natif de Markham, en Ontario. Avant ma résidence, j’ai obtenu mon diplôme de médecine à la Faculté de médecine Schulich de l’Université Western. J’ai fait ma formation de premier cycle à l’Université McMaster, où j’ai obtenu un baccalauréat ès sciences en biochimie.

Je me suis toujours intéressé à l’oncologie. Je trouve que les patients atteints de cancer sont parmi les plus gratifiants à soigner. Cette spécialité offre une foule de possibilités vraiment intéressantes en recherche et de nouvelles innovations et technologies sont toujours incorporées à la pratique. La radio-oncologie offre aussi une combinaison équilibrée de travail clinique et de recherche ainsi que du temps pour poursuivre des activités non liées à la médecine.

Vie clinique

En quoi consiste une journée typique de tâches cliniques?

Voici des exemples de mes horaires quotidiens et hebdomadaires typiques en R1 en radio-oncologie.

Quels types de stages cliniques sont requis dans votre programme?

Pendant notre première année, nous avons surtout des stages hors programme. Nous avons trois blocs en radiooncologie, mais les neufs autres blocs sont consacrés à des stages divers en médecine et en chirurgie qui peuvent toucher à l’oncologie, par exemple en unité de soins critiques, en pneumologie, en gastroentérologie, en hématologie, en urologie et en chirurgie générale. Nous avons aussi un stage en radiologie qui est très utile pour nous familiariser avec l’anatomie telle qu’elle apparaît à la tomodensitométrie et que nous devons connaître pour pouvoir planifier les traitements.

À partir de la deuxième année, nous avons surtout des stages de spécialité en radio-oncologie qui portent sur les différents foyers pathologiques comme les poumons, les seins ou la tête et le cou, et nous voyons aussi des patients en pédiatrie. Nous consacrons du temps au service de consultation, où nous voyons les patients hospitalisés ou en clinique externe pour tous les foyers pathologiques. Nous avons aussi des stages en physique et en dosimétrie pour approfondir nos connaissances sur les traitements que nous offrons et nous avons des blocs consacrés à la recherche.

Nous devons aussi compléter quelques stages en soins palliatifs, en pathologie et en oncologie médicale, répartis au cours des dernières années du programme.

Quelles caractéristiques de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre domaine?

La communication est une compétence essentielle à la réussite dans le domaine de l’oncologie. La majeure partie des soins cliniques en oncologie implique des discussions au sujet du diagnostic, du traitement et du pronostic. C’est une période difficile pour les patients, à tous les stages de leurs soins. Il est essentiel d’être en mesure de donner de mauvaises nouvelles avec compassion et aussi de s’assurer que le patient est capable de comprendre toutes les informations pertinentes.

De même, l’oncologie est multidisciplinaire. La communication avec les autres spécialistes pendant les comités des thérapies du cancer est indispensable pour s’assurer que chaque patient reçoit les soins dont il a besoin.

Quels sont les meilleurs aspects de votre résidence?

Le meilleur aspect de ma résidence est sans aucun doute les gens avec qui je travaille et les patients pour qui je travaille. Mes collègues résidents, le personnel et l’administration sont d’un grand soutien. Tout le monde est disposé à faire un brin de causette, que ce soit au sujet d’activités universitaires ou pour donner des conseils. En tant que résidents, nous sommes un groupe très uni et nous nous réunissons souvent pour souper, prendre un verre, jouer à des jeux de société ou même à des jeux de laser. De plus, nous avons un bureau vraiment génial où tout le monde a deux écrans et une vue formidable sur le lac.

La population de patients en oncologie comprend certains des gens les plus forts et les plus reconnaissants que j’aie eu le plaisir de soigner. Je trouve souvent leur attitude et leur état d’esprit inspirants.

Quels sont les plus grands défis de votre résidence?

Le plus grand défi de la résidence en radio-oncologie, ce sont les discussions entourant les questions de fin de vie que nous avons avec les patients. Près de 50 % des demandes de consultation en oncologie sont des cas palliatifs, ce

qui signifie que nos patients et leur famille font souvent face à la morbidité et la mortalité. Cependant, le privilège de pouvoir soigner ces patients rend mon travail encore plus gratifiant.

Quelle question vous pose-t-on le plus souvent au sujet de votre résidence?

On me demande souvent si je suis préoccupé par le manque d’emplois dans le domaine. C’était un problème au cours des années précédentes, mais le marché de l’emploi s’ouvre et le changement est assez remarquable. Il y a eu une augmentation marquée dans les offres d’emploi au Canada et l’on projette un surplus de postes d’ici cinq ans.

Pouvez-vous décrire votre transition de l’externat à la résidence?

Vous vous souvenez de la courbe d’apprentissage abrupte entre les années préexternat et le moment où vous avez eu plus de liberté à l’hôpital? C’est comme ça, mais cent fois pire. Au début, l’augmentation de vos connaissances n’est pas du tout proportionnelle à vos responsabilités et à votre pouvoir.

Heureusement, mes collègues dans mon entourage ont été d’un grand soutien et ont encouragé mes questions pour que j’apprenne et que je fournisse les meilleurs soins possibles aux patients.

Quels sont vos plans de pratique futurs?

Mon objectif est d’avoir une carrière universitaire en partageant mon temps entre les tâches cliniques et la recherche.

Comment sont vos collègues résidents, et comment interagissez-vous?

Nous formons un groupe très uni et nous passons beaucoup de temps ensemble au bureau. Comme je suis en stages hors programme cette année, j’ai souvent demandé conseil au sujet de certains stages à mes collègues résidents plus séniors.

À l’extérieur du travail, nous organisons souvent des activités sociales pour célébrer des anniversaires ou tout simplement pour passer du temps ensemble et écouter un film.

Vie non clinique

Quels sont vos intérêts autres que cliniques (activités de leadership ou de recherche, par exemple?

Cette année, je me suis impliqué auprès de MRC à titre d’agent de liaison pour la Conférence internationale sur la formation des résidents. En collaboration avec le reste des membres du comité de planification, nous participons à l’organisation de la CIFR annuelle en tenant compte des intérêts et des opinions des résidents.

Je suis actuellement impliqué dans quelques projets et études cliniques. Je prévois faire une maîtrise en santé publique pendant ma résidence afin d’approfondir mes connaissances et mes compétences en recherche clinique.

Décrivez votre équilibre entre le travail et la vie personnelle? Comment y arrivez-vous?

La radio-oncologie permet un excellent équilibre entre le travail et la vie personnelle. Je consacre beaucoup de mes temps libres à faire de l’exercice, à faire du sport et à peindre et je passe du temps avec mes amis et avec ma famille.

Comme la transition à la résidence est exigeante, il est important de veiller à notre mieux-être. Si vous n’êtes pas capable de prendre bien soin de vous-même, votre capacité à prendre soin des autres en souffrira aussi.

Avertissement : Ces profils de spécialité illustrent quelques facettes de la vie de certains résidents/médecins en particulier et présentent leurs perspectives personnelles sur les défis, les possibilités et les avantages de la spécialité qu’ils ont choisie. Ces points de vue ne sont pas nécessairement ceux de tous les résidents, puisqu’il existe une très grande diversité dans les modes de vie, les expériences et les intérêts chez les résidents de chaque spécialité.