Dr Justin Cottrell

R2 Otolaryngologie – University of Toronto

résident-résidenteOto-rhino-laryngologie University of Toronto

décembre 2019

À propos de moi

Je m’appelle Justin Cottrell et je suis un R2 en Otolaryngologie – Chirurgie Cervico-Faciale (SSORL) à l’Université de Toronto. J’ai fait des études collégiales en Production Audio, obtenu une Licence en Sciences Biomédicales et en Médecine à la Western University, ainsi qu’un diplôme en Administration des Affaires à la Richard Ivey School of Business. Ma ville natale c’est Port Perry, en Ontario.

J’ai toujours aimé travailler avec mes mains, que ce soit dans la construction ou la musique. J’ai eu d’incroyables mentors à l’école de médecine qui m’ont pris sous leur aile et m’ont donné de l’expérience clinique dans une variété de domaines.

J’avais développé un intérêt pour l’anatomie de la tête et du cou lorsque je travaillais auparavant dans les arts. L’attention aux détails esthétiques et à la fonction se retrouve également en Otolaryngologie. Le champ de pratique est si vaste que la physiologie fascinante qui sous-tend tous nos sens nous permet de faire des rencontres enrichissantes avec des patients en phase aiguë ou chronique.

Vie clinique

En quoi consiste une journée typique de tâches cliniques?

Quels types de stages sont-ils requis dans votre programme?

Notre programme de résidence comporte une combinaison de rotations en service et hors service au cours de nos deux premières années, pendant que nous terminons le cours sur les Fondations de la chirurgie. Nos rotations hors service comprennent l’anesthésie, les soins intensifs, la médecine d’urgence, la chirurgie générale, la médecine interne, la neurochirurgie, la chirurgie plastique et la radiologie.

Notre programme couvre huit hôpitaux principaux ainsi que plusieurs hôpitaux communautaires, ce qui nous permet d’acquérir de l’expérience dans une grande variété de pratiques différentes.

Au cours de notre deuxième année, nous disposons de quatre blocs de recherche spécialisés. Cela nous donne l’occasion d’approfondir nos connaissances dans les différentes sous-spécialités et de jeter les bases de la poursuite de nos études.

Quelles caractéristiques de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre domaine?

Je pense que la curiosité en résidence peut être un grand atout. Avoir quelque chose qui dynamise votre travail quotidien rend l’expérience beaucoup plus enrichissante, même lorsque vous testez vos limites. Cette période est tellement excitante que nous avons fait tellement de progrès dans les soins que nous pouvons offrir aux patients. Toutefois, beaucoup de questions demeurent encore sans réponses.  Les patients vous surprennent souvent, car le fait d’être en contact avec des inconnus et le potentiel pour l’avenir vous donne une excitation en résidence qui vous pousse à aller de l’avant.

Quels sont les meilleurs aspects de votre résidence?

Avant la poursuite de mes études en médecine, j’ai eu la chance d’explorer différentes carrières qui me poussent souvent à réfléchir. La résidence chirurgicale demeure mon plus grand défi jusqu’à présent, en plus des petits gains réalisés avec les patients tout au long de la journée, procurant ainsi un immense accomplissement. Je me considère comme une personne extrêmement chanceuse de travailler avec des collègues inspirants, d’être entouré d’innovations passionnantes et d’avoir un emploi ayant un impact si positif sur la vie des gens.

Quels sont les aspects les plus difficiles de votre rôle actuel?

L’un des aspects les plus difficiles de la résidence est de constater les pressions qui s’exercent sur notre système de soins de santé et les effets qu’elles ont sur les patients et fournisseurs de soins. Nous avons besoin d’un milieu de travail qui forme les gens dans l’optique de leur donner l’occasion de réaliser leur plein potentiel et d’être fiers de leur travail.

Je me sens parfois impuissant face aux contraintes de capacité écrasantes qui pèsent sur notre système. Bien qu’il y ait de nombreuses raisons, je pense que c’est l’un des principaux facteurs de l’épuisement professionnel que nous constatons chez nos collègues médecins, infirmières et autres professionnels paramédicaux.

Cela peut à son tour avoir un impact sur notre collégialité en milieu de travail, ce qui entraînerait un environnement de travail toxique. En entamant ma troisième année de résidence, j’espère essayer d’améliorer la dynamique hospitalière afin de m’assurer que les patients, les soignants et les travailleurs de la santé sont pris en charge et respectés.

Quelle question vous pose-t-on le plus souvent au sujet de votre spécialité?

Je pense que la question la plus récente que l’on m’a posée est celle de notre transition vers l’enseignement médical axé sur les compétences (EMAC). Notre promotion et spécialité ont été les premières à lancer officiellement le programme d’études du Collège royal sur la compétence par conception, et à mesure que d’autres programmes emboîtent le pas, il y a beaucoup d’intérêt pour ce qui a fonctionné ou pas, d’après notre expérience. Je pense qu’un leadership fort et une communication ouverte seront les facteurs les plus importants pour la détermination du succès de ce nouveau processus. Nous avons eu de la chance, car notre programme fonctionne avec nous, et nous le vérifions fréquemment dans l’optique de voir où des améliorations peuvent être apportées. Je pense qu’en tant qu’outil, si l’enseignement médical axé sur les compétences est bien fait, il peut avoir le potentiel d’améliorer l’éducation des résidents.

Pouvez-vous décrire votre transition d’un résident junior à un résident senior?

Il y a eu un bond énorme dans la charge de travail, passant de l’externat à la résidence. Cependant, le niveau de réalisation a également augmenté. C’est formidable de s’immerger dans ce que l’on aime et de s’engager sur un chemin qui nous excite.

Tout comme à l’école de médecine, la charge d’information en résidence continue de donner l’impression que vous buvez dans un boyau d’incendie. Toutefois, je trouve qu’il est beaucoup plus pratique et plus facile de consolider les concepts clés maintenant, car il m’a toujours été plus difficile d’apprendre et de synthétiser le contenu des lectures et des conférences. Au fil du temps, cela devient de plus en plus enrichissant de voir vos connaissances avoir un véritable impact pour les patients.

Quels sont vos projets futurs pour la pratique médicale?

L’ Oto-rhino-laryngologie – La Chirurgie Cervico-Faciale offre une grande variété de types de pratiques générales et de sous-spécialités à explorer dans les milieux universitaires et communautaires. J’espère poursuivre une pratique universitaire qui me permettra de continuer à développer mes intérêts de recherche et j’explore actuellement les différents domaines de sous-spécialités afin de déterminer ceux avec lesquels j’ai une plus grande affinité.

À quoi ressemblent vos autres résidents en médecine, comment interagissez-vous?

Mes confrères résidents sont des gens absolument incroyables. Notre programme est vaste et diversifié, ce qui nous permet d’offrir une grande variété d’expériences et de compétences. Nous avons de forts leaders féminins, des personnes talentueuses issues d’écoles internationales, ainsi que des universitaires et cliniciennes hautement qualifiées. C’est un environnement stimulant où il fait bon de travailler et grandir.

Chaque année de résidence comporte des défis et obstacles uniques, mais malgré la lourde charge de travail qui pèse sur nous tous, nous trouvons souvent le temps de nous surveiller les uns les autres, afin de nous assurer que nous allons bien et trouver des moyens pour l’amélioration de nos processus actuels. J’ai l’impression que nous formons une équipe qui travaille pour un but commun : la prise en charge de nos patients tout en développant nos compétences dans la spécialité. Il peut parfois être difficile pour nous d’oublier le travail, mais lorsque nous avons l’occasion de nous détendre, nous le faisons avec beaucoup de plaisir. J’ai de la chance d’être entouré d’un groupe aussi formidable.

 

Vie non clinique

Quels sont vos intérêts professionnels autres que cliniques?

J’aime m’engager dans la recherche en tant que débouché créatif contribuant à la profession. À mesure que j’acquiers de l’expérience dans différents projets de recherche, je constate que cela me permet de mieux interpréter la documentation existante pour l’intégrer à la pratique clinique.

Décrivez votre équilibre entre le travail et la vie personnelle?

J’ai de la chance d’avoir une famille aussi nombreuse et aimante disséminée à travers le monde. Entendre toutes les histoires de mes parents, de mes cinq frères, de ma sœur, de mes nièces et neveux m’apporte beaucoup de joie. C’est ce à quoi je donne la priorité lorsque j’ai du temps libre et une source majeure de soutien et d’inspiration au moment où je suis en train de tracer mon chemin.

Avertissement : Ces profils de spécialité illustrent quelques facettes de la vie de certains résidents/médecins en particulier et présentent leurs perspectives personnelles sur les défis, les possibilités et les avantages de la spécialité qu’ils ont choisie. Ces points de vue ne sont pas nécessairement ceux de tous les résidents, puisqu’il existe une très grande diversité dans les modes de vie, les expériences et les intérêts chez les résidents de chaque spécialité.