R1 santé publique et médecine préventive – University of Manitoba
résident-résidentesanté publique et médecine préventive University of Manitoba
mai 2017
À propos de moi
Je m’appelle Jordyn Lerner. Je suis en première année de résidence (R1) en santé publique et médecine préventive à l’Université du Manitoba. Ce programme inclut la médecine familiale. Je suis né et j’ai grandi à Winnipeg, et j’ai obtenu mon baccalauréat en sciences à l’Université de Winnipeg. J’ai fait mes études de médecine à l’Université du Manitoba.
Quand je suis entré à la faculté de médecine, je n’étais pas certain du domaine dans lequel je voulais me diriger. Au début, je voulais être radiologue, puis interniste et, ensuite, anesthésiologiste. J’ai vite constaté les limites de l’influence de la médecine clinique sur la santé. Je me suis dit : plutôt que de traiter les gens lorsqu’ils sont malades, pourquoi ne pas prévenir leur maladie dès le départ? C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à envisager sérieusement une carrière en santé publique et médecine préventive.
Vie clinique
En quoi consiste une journée typique de tâches cliniques?
Les deux premières années de ma résidence sont identiques à celles de la médecine familiale. Une grande partie de ma R1 se passe en clinique de médecine familiale.
Quels types de stages sont requis dans votre programme?
Pendant les deux premières années, nous avons des stages en médecine familiale, en médecine d’urgence, en obstétrique, en médecine interne, en médecine palliative, en chirurgie et en pédiatrie. La troisième année est une année d’étude pendant laquelle nous suivons des cours en vue d’obtenir une maîtrise en santé publique. En quatrième et cinquième années, nous avons enfin des stages en santé publique et médecine préventive.
Actuellement, je fais des stages auprès d’organismes de santé publique municipaux et ruraux et des gouvernements provincial et fédéral.
Quelles caractéristiques de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre domaine?
La curiosité est très importante en santé publique et médecine préventive. Personne ne va vous transférer une liste de 10 patients hospitalisés à voir. En santé publique, une grande partie de l’apprentissage pendant les stages est motivée par notre curiosité pour le sujet du stage.
Quels sont les meilleurs aspects de votre résidence?
Le domaine de la santé publique et la médecine préventive est très vaste. Il inclut notamment des sujets relevant des sciences médicales, comme les flambées de maladies, et des sciences sociales, comme la pauvreté. Il est facile de trouver un champ d’intérêt en santé publique et médecine préventive.
Quels sont les plus grands défis de votre résidence?
Ma résidence comporte trois étapes distinctes : la médecine familiale, les études supérieures et des stages en santé publique et médecine préventive. Les compétences nécessaires à une étape ne sont pas nécessairement pertinentes aux autres étapes. La transition peut être quelque peu difficile entre la médecine familiale et les études supérieures, puis entre celles-ci et les stages en santé publique et médecine préventive.
Quelle question vous pose-t-on le plus souvent au sujet de votre résidence?
J’entends souvent : « Santé publique? Est-ce que c’est une vraie résidence? » La réponse est OUI, c’est un vrai programme de résidence, d’une durée de cinq ans, agréé par le Collège royal. Et, oui, je suis médecin.
Quels sont vos plans de pratique futurs?
J’aimerais travailler à temps plein en santé publique et médecine préventive. Je m’intéresse particulièrement à l’environnement bâti. J’aimerais trouver le moyen de concevoir nos environnements bâtis de façon à ce que les gens puissent faire des choix sains sans même s’en apercevoir.
J’aimerais continuer la pratique clinique. Je serai probablement en clinique une journée par semaine en pratique d’intérêt spécialisé, en contexte de médecine familiale.
Comment sont vos collègues résidents, et comment interagissez-vous?
Nous sommes une bande d’intellos. Nous sommes toujours prêts à discuter de la dernière annonce du gouvernement et à analyser ses effets sur la santé de la population. Mes pairs proviennent de champs disciplinaires diversifiés (science, psychologie, travail social, milieu des affaires, etc.), alors chacun a une perspective différente à ajouter à la discussion.
Nous nous entendons très bien. Le milieu de la santé publique et la médecine préventive n’est pas Activités non cliniques
Vie non clinique
Quels sont vos intérêts autres que cliniques (activités de leadership ou de recherche, par exemple)?
Je me suis beaucoup impliqué dans l’agrément pendant ma carrière médicale. Quand j’étais à la faculté de médecine, j’ai siégé au Comité d’agrément des facultés de médecine du Canada qui, comme son nom l’indique, est l’organisme national chargé d’agréer les programmes de formation médicale de premier cycle. Pendant ma résidence, j’ai effectué la revue interne d’un programme de résidence à mon université. Je participe à un groupe de travail du Collège des médecins de famille du Canada qui revoit les normes d’agrément des programmes de résidence en médecine familiale. Si mon horaire me le permet, je participerai à la visite d’agrément externe d’un site l’an prochain.
Décrivez votre équilibre entre le travail et la vie personnelle? Comment y arrivez-vous?
Je suis accro à la politique et aux nouvelles. Cela fonctionne bien avec mes programmes de résidence parce que la politique et l’actualité ont un impact énorme sur la santé publique.
Je prends mon vélo pour me rendre au travail, même en plein hiver winnipegois. C’est une bonne façon de faire de l’exercice et d’économiser sur les coûts d’essence et de stationnement.
Comme le disait Oscar Wilde : « Tout avec modération, y compris la modération. » Ce qui signifie que parfois, je vais au McDo à côté de ma clinique pour me chercher des McCroquettes ou la dernière version du McFlurry.
Communiquez avec Jordyn ou suivez-le sur son compte Twitter @jordynlerner