Dr Esther Kim

R4 radiologie diagnostique – University of Manitoba

résident/résidente seniorradiologie diagnostique University of Manitoba

mai 2021

À propos de moi

Mon nom est Esther Kim, et je suis une résidente de quatrième année en radiologie diagnostique à l’Université du Manitoba à Winnipeg, Manitoba. Je suis née et j’ai grandi à Winnipeg et suivi toute ma formation ici. J’ai beaucoup d’intérêt pour l’enseignement de la médecine et le leadership parce que je pense qu’il s’agit de valeurs de base principales en médecine.

Pourquoi j’ai choisir radiologie diagnostique

Je n’ai pas beaucoup été exposée à la radiologie diagnostique pendant mes études en médecine. En fait, j’ai été initialement jumelée à la médecine interne et j’ai changé de discipline. C’était durant ma formation en MI que j’ai appris l’importance de l’imagerie diagnostique et l’influence que les rapports d’imagerie ont sur nos processus de prise de décision cliniques m’a vraiment attiré dans la spécialité.

Vie clinique

Quels types de stages sont-ils requis dans votre programme?

Les stages obligatoires en radiologie incluent l’imagerie abdominale, thoracique, musculosquelettique et neurologique. Les autres stages incluent les ultrasons, la radiologie interventionnelle, la pédiatrie, l’imagerie cardiaque et les stages communautaires.

Quelles caractéristiques de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre domaine?

Je crois que mon intérêt marqué en diagnostique et l’utilisation de l’échographie pour aider les autres cliniciens à prendre une décision clinique est un trait de personnalité positif. De plus, la radiologie est une discipline très occupée, puisque chaque service clinique nécessite de l’imagerie à un certain moment. Il y a plusieurs interruptions au cours de la journée au moyen d’appels téléphoniques, des visites de cliniciens et des appels sur le téléavertisseur. La capacité à accomplir plusieurs tâches dans un environnement très stressant est un trait de personnalité essentiel

Quels sont les meilleurs aspects de votre résidence?

La meilleure partie de ma spécialité est la capacité de faire un diagnostic clinique et de changer la prise en charge des patients. Chaque cas est comme une énigme avec différents morceaux. Le dossier médical, l’examen physique et les tests de laboratoire sont des morceaux du casse-tête, tout comme l’imagerie. La plupart du temps, l’échographie est un morceau essentiel qui peut être un rôle important dans les soins au patient. Par exemple, si une angiographie CT du cerveau et du polygone de Willis (jonction artérielle) démontre une occlusion proximale sans changements ischémiques importants, le patient peut être considéré pour une thrombectomie qui est un traitement qui change la vie.

L’échographie peut fournir cette confirmation importante et ces types de situations se produisent fréquemment.

Quels sont les aspects les plus difficiles de votre rôle actuel?

L’aspect le plus difficile de ma spécialité est sans aucun doute l’appel. Il y a un très grand volume d’appels avec des demandes élevées à toute heure du jour. Il y a des interruptions fréquentes pour des demandes d’échographies et des études urgentes. Un balayage de traumatisme peut inclure jusqu’à quatre différentes études à lire, nécessitant une attention immédiate.

Quelle question vous pose-t-on le plus souvent au sujet de votre spécialité?

La question que plusieurs personnes ont posée concerne le rôle de l’intelligence artificielle dans ma spécialité. Bien sûr, il s’agit d’une question importante qui n’est pas claire en ce moment. Cependant, elle joue un rôle dans les échographies en trois dimensions et je suis certaine qu’il continuera d’avoir des avances additionnelles pour améliorer l’imagerie pour les soins aux patients.

Pouvez-vous décrire votre transition d’un résident junior à un résident senior?

La première année de résidence en radiologie est une année en internat, avec des stages dans toutes les différentes spécialités cliniques incluant la chirurgie, la médecine interne, la pédiatrie et l’obstétrique et la gynécologie. La deuxième année est la plus difficile avec une transition dans la radiologie diagnostique à part entière et le grand volume d’appels. Curieusement, comme dans toutes les spécialités, les dernières années s’améliorent à mesure que vous vous familiarisez et vous vous sentez plus à l’aise avec la radiologie et donc vous êtes plus confiant lors des diagnostics et de l’interprétation des échographies.

Si applicable pour vous, pouvez-vous décrire votre expérience avec le processus de rapprochement des surspécialités? Quelles ressources vous ont été utiles à cet égard (p. ex. choisir des cours optionnels) ?

Puisque j’ai transféré de la médecine interne à la radiologie, je n’avais pas exploré ce domaine pendant mes études en médecine. Cependant, mes conseils sont de ne jamais exclure une spécialité à laquelle vous n’avez pas pensé ou à laquelle vous n’avez pas été exposé très tôt ! Je n’avais jamais imaginé que je serais une radiologue, mais j’adore mon domaine et c’est une spécialité incroyable à laquelle appartenir.

Allez-vous poursuivre votre formation ou chercher un emploi ? De quelles ressources disposez-vous pour la planification future ?

Oui, j’espère poursuivre un programme de bourse en radiologie cardiothoracique, qui est une année supplémentaire de formation au Canada et aux États-Unis. L’emploi est l’objectif de chaque résident à la fin de leur formation à titre de résident. Je crois qu’il est important d’être professionnel, travaillant et de vous consacrer envers votre formation. Les gens remarqueront ces compétences et voudront travailler avec vous ou vous offrir des occasions et des options de carrière. Il est également important de chercher des occasions de carrière vous-même et d’explorer.

Vie non clinique

Quels sont vos intérêts professionnels autres que cliniques?

J’ai toujours été impliquée et intéressée par des rôles de leadership puisque je crois que nous pouvons apporter des changements systémiques à travers ces possibilités. Je suis l’ancienne présidente de l’Association professionnelle des résidents et des stagiaires du Manitoba (PARIM) et je suis impliquée avec Médecins résidents du Canada (MRC) depuis deux ans maintenant, en ce moment en tant que présidente. Le leadership et la revendication sont étroitement liés; l’injustice et l’iniquité pendant la formation et le domaine de la médecine m’ont toujours mené à rechercher des occasions de produire un impact positif et aussi des changements. J’espère poursuivre ces rôles dans ma carrière en tant que membre du personnel.

Décrivez votre équilibre entre le travail et la vie personnelle?

L’équilibre travail-vie personnelle comme telle est difficile à obtenir. Cependant, j’essaie de maintenir un certain équilibre en me concentrant sur mon temps personnel avec mon époux, ainsi qu’avec mes parents et ma sœur. Ils me gardent ancré pour que j’aille assez d’énergie pour mon travail clinique. J’essaie également de prendre certains jours pour me concentrer uniquement sur moi-même et de faire des choses que j’aime faire.

Impact de la COVID-19 (Optionnel)

MRC reconnait l’impact continu que la COVID-19 a eu sur la formation à titre de résident. Nous désirons mieux faire connaître ses effets sur les vies quotidiennes des résidents. Cette section est entièrement optionnelle.

Comment la COVID -19 a-t-elle impacté vos stages requis (clinique, recherche) ?

La COVID-19 a forcé tout le monde à changer notre façon de penser envers l’enseignement de la médecine. Malheureusement, elle a réduit les expériences des résidents dans les occasions cliniques et de recherche. Pour notre programme en particulier, nous nous étions adaptés à l’enseignement en ligne immédiatement, incluant tous nos horaires de visites et les demi-journées académiques. Je crois que le programme accorde beaucoup d’importance à l’éducation et même si les plateformes virtuelles sont quelques fois moins idéales que le face-à-face, je suis contente que nous ayons pu poursuivre notre apprentissage.

En raison de la COVID-19, quelles sont les plus grandes différences auxquelles vous avez fait face comparativement aux années précédentes en résidence ?

La radiologie est un des domaines où notre travail est demeuré le même. Cependant, je manque les interactions directes avec les cliniciens lors des discussions concernant les dossiers. Cela était toujours un fait saillant lors des appels.

Comment la COVID-19 a-t-elle influencé votre équilibre travail-vie personnelle ?
À part pouvoir voir mes parents plus souvent, elle n’a pas eu une très grande influence sur mon équilibre travail-vie personnelle. Je suis chanceuse que ma famille habite dans la même ville que moi.

Avertissement : Ces profils de spécialité illustrent quelques facettes de la vie de certains résidents/médecins en particulier et présentent leurs perspectives personnelles sur les défis, les possibilités et les avantages de la spécialité qu’ils ont choisie. Ces points de vue ne sont pas nécessairement ceux de tous les résidents, puisqu’il existe une très grande diversité dans les modes de vie, les expériences et les intérêts chez les résidents de chaque spécialité.