R3 médecine interne – McMaster University – University of British Columbia – University of Toronto
résident-résidentemédecine interne McMaster UniversityUniversity of British ColumbiaUniversity of Toronto
août 2022
À propos de moi
Mon nom est Brandon Tang et je suis un résident de troisième année en médecine interne à l’Université de la Colombie-Britannique (UCB). Je suis originaire de Mississauga en Ontario et j’ai étudié la biologie et la psychologie à l’Université McMaster, avant de terminer mes études en médecine à l’Université de Toronto. Ma partenaire est également une médecin résidente et nous avons en fait participé ensemble au jumelage de couple par l’entremise de CaRMS. Nous avons été chanceux d’avoir pu grandir ensemble en tant que partenaires et docteurs au cours des dernières années.
Pourquoi j’ai choisir médecine interne
En regardant en arrière, les mêmes raisons pour lesquelles je voulais devenir médecine s’alignent avec la pratique de la médecine interne. J’aime résoudre des problèmes et penser d’une façon critique; c’est ce qui m’a attiré vers l’ampleur et le raisonnement diagnostic de cette spécialité. J’adore enseigner et j’ai rapidement constaté comment cela est ancré dans la culture et la pratique de la médecine interne, puisque nous travaillons avec des apprenants au quotidien.
Finalement, j’envisage un élément majeur de ma carrière à être le travail au niveau systématique pour améliorer les soins aux patients et notre système d’enseignement médical — en vertu de leur place au centre des soins hospitaliers, les internistes sont parfaitement situés pour s’engager dans l’amélioration de la qualité, la politique et les initiatives en enseignement médical en parallèle avec la prestation de soins directs aux patients.
Vie clinique
En quoi consiste une journée typique de tâches cliniques?
Quels types de stages sont-ils requis dans votre programme?
Le programme de médecine interne de la UCB offre une vaste gamme d’expositions cliniques à travers plusieurs spécialités, dans plusieurs hôpitaux et dans différentes régions de la province. Nous passons environ un tiers de chaque année sur le CTU où nous gérons des patients en médecine générale avec divers problèmes. Nous avons environ cinq stages au choix chaque année, où nous pouvons explorer les sous-spécialités de notre choix ou poursuivre des intérêts académiques comme la recherche. En deuxième année de résidence, nous faisons la transition vers le rôle de résident expérimenté, qui est une expérience d’apprentissage extraordinaire et qui accélère réellement votre croissance en tant que médecin.
Un autre aspect formidable de notre programme est la flexibilité que nous avons de travailler à tous les hôpitaux à travers la Colombie-Britannique, dans la vallée du Bas-Fraser et dans les régions rurales ou éloignées. Le programme a également plusieurs stages uniques comme des ultrasons dévoués ou des blocs d’enseignement médical où vous pouvez perfectionner des compétences particulières qui vous intéressent.
Quelles caractéristiques de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre domaine?
De fortes compétences en communication sont essentielles en médecine interne. Notre spécialité s’appuie beaucoup sur les équipes, puisque nous travaillons toujours avec des fournisseurs de soins interprofessionnels et d’autres services médicaux pour coordonner les soins. De plus, les patients que l’on soigne peuvent être gravement malades et une communication délicate est requise pour les guider à travers des conversations difficiles, comme des discussions concernant les objectifs des soins.
Comme mentionné précédemment, la pensée critique est une caractéristique importante et quelque chose qui attire beaucoup de personnes vers la médecine interne. Nous abordons des problèmes de façon systématique en intégrant beaucoup d’information incluant les antécédents du patient, les conclusions des examens physiques et les résultats d’enquêtes. La résolution de problèmes complexes est une des choses les plus difficiles et gratifiantes du rôle d’interniste!
Quels sont les meilleurs aspects de votre résidence?
En tant que résident en médecine interne, j’adore le fait que j’apprends quelque chose de nouveau tous les jours. J’ai pu m’épanouir énormément en peu de temps en raison de cela, et c’est incroyable d’avoir développé autant d’indépendance comme clinicien au cours des deux dernières années.
J’aime également la nature du travail d’équipe de ma spécialité et de ma résidence. Chaque jour, j’ai la chance de travailler avec d’incroyables collègues résidents, étudiants, médecins, infirmières et d’innombrables autres professionnels de la santé. C’est rafraîchissant de rencontrer de nouvelles personnes et sentir que vous travaillez vers une cause commune.
Sur une note personnelle, ce fut une expérience incroyable de terminer ma résidence à Vancouver! Rester en bonne santé pendant la résidence exige une conciliation travail-vie personnelle et j’aime avoir accès à la nourriture incroyable, aux activités et le plein air ici dans la belle province de la Colombie-Britannique.
Quels sont les aspects les plus difficiles de votre rôle actuel?
Les longues heures et la rigueur intellectuelle sont deux aspects les plus difficiles de la résidence en médecine interne. Sur une base quotidienne, nous sommes responsables d’un grand nombre de patients complexes et il semble quelques fois que nous sommes tirés dans des millions de directions dans les salles d’hôpital occupées. Puisque la médecine interne fournit des soins hospitaliers aigus, nous avons un bon nombre d’appels de nuit, ce qui peut être physiquement épuisant. Nos patients sont souvent très malades, donc les décisions et les discussions difficiles dans lesquelles nous devons participer peuvent également être pleines en émotion. Sur le plan intellectuel, il y a un large volume de connaissances à maitriser en médecine interne et ceci peut paraitre énorme lorsque vous commencez.
Cela étant dit, bien que la courbe d’apprentissage soit quasi verticale, les rigueurs de la résidence en médecine interne vous préparent bien pour le travail comme médecin indépendant. J’ai aimé les défis de la résidence et je me suis toujours senti bien appuyé par mes collègues tout au long du chemin.
Quelle question vous pose-t-on le plus souvent au sujet de votre spécialité?
Les étudiants en médecine me demandent toujours comment ils devraient étudier la médecine interne. Je crois que la partie la plus importante est de développer une approche systématique pour chaque thème central. Lorsque vous vous posez toujours la question « pourquoi » en matière de physiologie, de mécanismes et de raisons sous-jacentes pour les problèmes, vous pouvez développer un cadre mental solide qui vous aide à retenir l’information à long terme.
Avoir une approche logique m’aide à renouveler les connaissances lorsqu’elles sont requises, comme lorsqu’il y a quelques présentations de dossiers que je rencontre seulement quelques fois par année (p. ex., l’hypercalcémie aiguë).
Nous abordons des problèmes de façon systématique en intégrant beaucoup d’informations… la résolution de problèmes complexes est une des choses les plus difficiles et gratifiantes du rôle d’interniste. »
Pouvez-vous décrire votre transition de l’externat à la résidence?
Au début de la résidence, la différence principale est le volume de décisions indépendantes que vous devez prendre sur une base quotidienne. Lorsque vous commencez, on vous pose des douzaines de questions chaque jour auxquelles vous ne savez peut-être pas les réponses. Cependant, cela est complètement normal pour un nouveau résident et vous avez toujours des renforts, incluant vos collègues, le résident expérimenté et le médecin traitant.
Il est important d’être modeste et d’accepter que vous ne puissiez pas tout connaitre en médecine. Cependant, si vous continuez à poser des questions et à être curieux, vous serez surpris de voir combien vous grandirez pendant votre première année de résidence. Parallèlement, vous recevrez plus de responsabilités lors de chaque stage de formation en médecine interne, donc vous êtes constamment mis à l’épreuve pour continuer de croître. C’est une discipline qui incarne véritablement l’idée de l’apprentissage à vie!
Quels sont vos projets futurs pour la pratique médicale?
J’aspire à être un éducateur-clinicien, ce qui me permettrait de combiner mes champs d’intérêt en leadership en enseignement médical, en administration et en érudition. Cliniquement, j’envisage de travailler comme médecin traitant dans un hôpital universitaire, ce qui me donnerait la chance de travailler aux côtés d’apprenants et de façonner les générations futures de médecins.
D’un point de vue académique, je suis intéressé à explorer comment les principes de l’amélioration de la qualité peuvent informer la conception de l’enseignement médical. Je planifie terminer une maîtrise en éducation lors de ma formation postdoctorale. Ceci serait complémentaire à mon diplôme supérieur en leadership du système et innovation, terminé en même temps que mes études en médecine.
À quoi ressemblent vos autres résidents en médecine, comment interagissez-vous?
Mes collègues résidents sont formidables et ont été une source de soutien énorme pendant la résidence. La plupart des résidents en médecine interne à l’UCB travaillent à trois hôpitaux, donc vous rencontrez vos collègues essentiellement tous les jours.
Notre programme a une culture axée sur le soutien et tout le monde partage de l’information et des conseils. Nous avons des rencontres sociales où nous pouvons passer du temps avec les résidents d’autres années dans le programme, ce qui est formidable pour bâtir du soutien. Il y a également quelques évènements annuels à l’échelle du programme auxquels participent nos médecins traitants, incluant une grillade annuelle, une retraite à Whistler et un banquet des prix pour les résidents.
Vie non clinique
What are your academic interests?
I am passionate about both medical education and quality improvement, and my academic activities during residency have aligned with this. I’ve been engaged with medical politics, serving on the Board of Directors of Resident Doctors of British Columbia (RDBC) and was a former committee co-chair of Resident Doctors of Canada (RDoC).
With respect to medical education, I also served as Chief Resident for the International Conference on Residency Education (ICRE) 2020; which involved overseeing the strategic direction of the world’s largest conference on residency education.
At UBC, based on the needs of residents in my program, I was inspired to create Vancouver Notes, a novel medical textbook consisting of consult templates for common Internal Medicine presentations. I’ve also been engaged in medical education research. Most recently, writing a systematic review examining the evidence behind how we design inpatient clinical teaching teams.
While residency has been busy, I have definitely found the time to continue engaging in my academic interests, which I envision to be a major aspect of my career.
What is your work-life balance like, and how do you achieve this?
I find that my work-life balance is constantly a moving target, varying greatly based on the demands of my current rotation. Fortunately, my partner is also a resident physician, so we have a mutual understanding of the challenges of residency. I am very fortunate to have her in my life and she is one of my main supports.
I have many hobbies outside of medicine, and the key to maintaining them is carving out small, regular blocks of time. For example, in PGY-2, I made a personal commitment to go for a brief run every night, which has helped me maintain better exercise habits. I also love cooking, preparing most of my own meals, and have adopted a meal prep routine every weekend. I enjoy reading and have made a habit out of reading most nights before bed. It’s easier said than done, so I also use a habit tracker app to see how well I’m keeping up with my personal goals.