R2 radio-oncologie – McMaster University – University of Toronto
résident-résidenteradio-oncologie McMaster UniversityUniversity of Toronto
juillet 2022
À propos de moi
Bonjour! Mon nom est Amir et je suis un résident de deuxième année en radio-oncologie à l’Université de Toronto. Je suis un Torontois et un partisan dévoué des Maple Leafs. J’ai complété mon baccalauréat à l’Université Colombia, où j’ai étudié la biologie et la musique (j’ai envisagé une carrière comme violoniste à un moment), une maîtrise en science à l’Université de Toronto, effectuant des recherches sur la génomique des sarcomes et un diplôme en médecine à l’Université McMaster.
Pourquoi j’ai choisir radio-oncologie
J’ai développé un intérêt académique pour l’oncologie lors de la formation de dernière année et la recherche lors des études supérieures. Cependant, l’apprentissage du traitement du cancer grâce aux expériences de mes proches a converti mon intérêt académique en un souhait de devenir un oncologue. Au début de mes études en médecine, j’ai considéré différentes avenues afin de poursuivre une carrière en oncologie et j’ai rapidement trouvé que la radio-oncologie était ce qui convenait le mieux et était la plus satisfaisante. Imaginez avoir la chance de fournir des soins et un soulagement considérable de la douleur et des symptômes à vos patients, traiter localement le cancer de la tête aux pieds chez les adultes et les enfants et travailler avec vraisemblablement les équipes les plus interdisciplinaires dans tout le domaine de la médecine pour optimiser de la technologie et des soins de pointe pour les patients pendant la période la plus difficile de leurs vies!
Vie clinique
En quoi consiste une journée typique de tâches cliniques?
Quels types de stages sont-ils requis dans votre programme?
Notre première année de résidence commence par deux mois d’introduction de service, composés de cliniques, de conférences et d’appels appuyés par des résidents d’expérience. Le reste de l’année est composé de stages hors services en oto-rhino-laryngologie (chirurgie cervico-faciale), en oncologie chirurgicale, en oncologie médicale, en médecine interne, en soins d’urgence propres à l’oncologie, en radiologie et en soins palliatifs.
Nous restons connectés à la radio-oncologie pendant la première année de résidence en faisant des appels en radio-oncologie lors de certains de nos stages hors services, et également comme un bloc académique durant lequel nous terminons un cours national en radiobiologie. Nous sommes exclusivement en service à partir de la deuxième année de résidence, faisant des stages pour différents types de maladies (p. ex., du sein, des poumons, du système nerveux central) d’une longueur d’un à trois mois chacun. Le Collège royal exige l’accomplissement d’un projet de recherche lors de notre résidence, mais on nous encourage à profiter de toutes les activités de recherche qui nous entourent et les explorer autant que nous le voulons.
Quelles caractéristiques de votre personnalité ont été particulièrement utiles dans votre domaine?
Je dirais que j’ai puisé le plus dans mes compétences en communication lorsque je travaille avec des patients, des collègues interdisciplinaires et les membres du personnel. Il y a beaucoup d’informations et d’émotions à gérer dans les soins aux patients en oncologie, alors, être un bon auditeur, valider et décortiquer les problèmes sur le plan des éléments les plus importants, les plus accessibles et les pertinents constituent une étape importante. Les personnalités analytiques se trouvent souvent en radio-oncologie, puisque chaque cas exige l’établissement d’un équilibre pour les considérations des patients, des maladies, des traitements/techniques et logistiques.
Quels sont les meilleurs aspects de votre résidence?
Les meilleurs aspects de la radio-oncologie sont les relations profondes et uniques que vous avez avec les patients et leurs familles. J’aime la diversité de la semaine, la transition des soins directs aux patients dans une clinique occupée à la planification de traitement dans un endroit tranquille; des visites en appel au chevet des patients aux visites multidisciplinaires et d’assurance de la qualité. J’aime l’atmosphère innovante des deux centres anticancéreux où je travaille et l’occasion de voir de nouvelles technologies évoluer et être utilisées pour améliorer les résultats des patients. J’adore la nature grandement collaborative des différentes spécialités médicales, avec nos collègues alliés de la santé et nos collègues dans le domaine de la physique et la dosimétrie. J’apprécie la prévisibilité de nos heures de travail et que notre charge de travail clinique n’est pas exigeante sur le plan physique.
Quels sont les aspects les plus difficiles de votre rôle actuel?
Il y a des défis académiques et des défis émotionnels. L’ampleur et la profondeur des connaissances cliniques et techniques que nous devons acquérir lors de notre formation peuvent être intimidantes, mais en effectuant du travail quotidien et supplémentaire et en ayant une mentalité axée sur la croissance aide à célébrer chaque étape et à être patient pendant la formation. Les conversations que nous avons avec les patients couvrent tout le spectre, d’annoncer de mauvaises nouvelles aux conversations de chevet à propos de mourir avec les patients et leurs proches, qui ne sont jamais faciles, mais qui instille une reconnaissance profonde et un sens du devoir.
Il y a beaucoup d’informations et d’émotions à gérer dans les soins aux patients en oncologie, alors, être un bon auditeur, valider et décortiquer les problèmes sur le plan des éléments les plus importants, les plus accessibles et les pertinents constituent une étape importante. »
Quelle question vous pose-t-on le plus souvent au sujet de votre décision de choisir une carrière non clinique?
Il s’agit actuellement d’une triade de questions : « Qu’est-ce que la radio-oncologie? », « Est-ce que vous voyez des patients? » et « Quelles sont les différences entre cette discipline et la radiologie? »
Je crois que ces questions démontrent le caractère unique de notre discipline, puisqu’il n’y a pas vraiment d’autres comparaisons directes parmi les spécialités. Elles illustrent également le besoin de notre spécialité de s’évangéliser, de partager notre monde intéressant avec un plus grand nombre d’étudiants en médecine et de les accueillir dans nos départements et nos activités cliniques. Venez passer un moment avec votre département local de radio-oncologie!
Pouvez-vous décrire votre transition de l’externat à la résidence?
C’était une courbe d’apprentissage quasi verticale! Je me souviens bien de mon premier quart de travail sur appel. Alors qu’il commençait, j’ai reçu un avertissement à propos d’un patient qui faisait une crise dans une salle, un patient récemment retransféré au département des soins intensifs avec une urgence hypertensive et quelques consultations en quelques heures seulement! Il a certainement fallu quelques mois pour devenir à l’aise. J’ai été chanceux de recevoir beaucoup d’appui de la part des résidents expérimentés qui étaient toujours heureux de répondre aux questions et me guider.
Quels sont vos projets futurs pour la pratique médicale?
C’est encore tôt à dire. Actuellement, je suis passionné par la radio-oncologie académique, trouver un équilibre est les soins cliniques et la recherche, l’enseignement médical et les activités d’éducation des patients/de revendication. J’ai également hâte de faire l’expérience de la radio-oncologie communautaire par l’entremise de mes dernières années et de découvrir les joies et les défis de ce genre d’exercice, auxquels la plupart des stagiaires ne sont pas exposés comme étudiants en médecine et résidents.
Pour ce qui est du lieu, il est difficile de prédire à quoi ressemblera le monde du travail, ce que mes champs d’intérêt exacts seront dans quelques années et ce que mes circonstances de vie exigeront. Je suis donc flexible et j’ai hâte de voir où ce parcours me conduira.
À quoi ressemblent vos autres résidents en médecine, comment interagissez-vous?
Je suis chanceux de vivre cette expérience avec un groupe de corésidents gentils, solidaires, drôles, travaillants et extrêmement intelligents. Ces qualités sont présentes dans la plupart des résidents en radio-oncologie et l’avantage supplémentaire de se trouver à Toronto est qu’il y a quatre résidents par année (contrairement à un ou deux dans les autres programmes), donc j’ai eu jusqu’à maintenant beaucoup de soutien de la part de mes pairs. Nous travaillons un à un avec notre personnel, donc nous ne travaillons pas ensemble en milieu clinique, mais nous sommes ensemble dans notre espace/salle de résidents pendant le contournage, lorsqu’on fait de la recherche, lorsqu’on étudie et à l’extérieur du travail.
Vie non clinique
Quels sont vos intérêts professionnels autres que cliniques?
Jusqu’à maintenant, j’ai participé activement à plusieurs projets de recherche clinique, ce qui m’a aidé à bâtir ma base de connaissances en radio-oncologie pendant ma première année de résidence principalement hors service. J’aime les activités d’enseignement médical et je serai impliqué dans des activités de formation au cours de la prochaine année, ainsi que dans la recherche en enseignement médical.
J’ai travaillé avec l’équipe de projets en enseignement médical axé sur les compétences (EMAC) de Médecins résidents du Canada (MRC), aidant à développer une liste « top dix » de conseils pour naviguer à travers la compétence par conception (CPC), et j’ai hâte de travailler de nouveau avec MRC dans les années à venir.
Décrivez votre équilibre entre le travail et la vie personnelle?
La conciliation travail-vie personnelle est certainement compatible lors de la formation en résidence en radio-oncologie. Je garde le contact quotidien avec ma famille et mes amis proches, ce qui est probablement le facteur le plus important pour mon bien-être. J’aime également écouter de la musique, donc je prends le temps pour faire cela sur une base régulière. Je suis un fervent partisan des Maple Leafs et j’essaie de regarder un match complet chaque semaine, tout en surveillant la ligue chaque jour en ligne. Je suis un cinéphile et j’aime regarder et analyser des films avec mes amis. Je planifie et demande mes vacances au début de l’année, donc j’ai des périodes de l’année que j’attends avec intérêt.